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Deuxième quadriennal MAFIL: 2017-2020

Le site de Leh Choskor (3800 m) auquel se consacre la MAFIL pour la période 2017-2020 se trouve à quelques kilomètres de Leh. Une campagne de prospection et de documentation y a été menée en 2015 et une première campagne de fouilles a eu lieu en 2016. Celle-ci a permis de confirmer que le bâtiment principal du site est un temple bouddhique de la première moitié du 11e siècle de n.è. En dehors d’une poignée d’inscriptions, de sculptures rupestres et d’un autre monument de culte (à savoir le stῡpa en ruines de Tirisa dans la Nubra, étudié par la MAFIL en 2013) le temple en briques crues de Leh Choskor constitue l’un des plus anciens témoignages du Bouddhisme au Ladakh. L’architecture et les vestiges mis au jour (fragments de statuaire en terre crue polychrome, objets votifs, etc.) constituent les premières preuves matérielles irréfutables des liens culturels entre le Ladakh et le royaume de l’ouest tibétain (royaumes de Guge-Purang) à l’origine du renouveau du Bouddhisme indo-tibétain au début du 2e millénaire (connu sous le nom de phyi dar dans la littérature tibétaine). A l’exception des ruines de Nyarma, ces liens étaient alors connus seulement par des sources textuelles tardives.

Les prochaines campagnes (2018, 2019 et 2020) sur la zone archéologique de Leh Choskor, qui compte environ 140 structures réparties sur 24 hectares, devraient permettre de mieux comprendre les modalités d’implantation et de diffusion du Bouddhisme ancien au Ladakh, et plus largement en Himalaya occidental. Un petit nombre de structures (trois temples, deux bâtiments résidentiels et de probables sépultures) a été sélectionné pour la fouille, elles permettront d’identifier l’époque de fondation du site, sa séquence d’occupation et son abandon. La fouille des différentes structures contribuera également à plusieurs thèmes de recherches, à savoir : l’étude de l’art bouddhique (architecture, sculpture et peinture) ; l’étude des rituels bouddhiques; l’étude du système socio-économique des communautés monastiques ou encore l’étude des rites funéraires. La fouille du site de Leh Choskor est intégrée à un cadre de recherche plus large sur le Bouddhisme ancien au Ladakh central. Les ruines de temples, de stūpa, les stèles et bas-reliefs bouddhiques ainsi que les sites funéraires de la vallée de Leh seront documentés et analysés dans le cadre du projet.

Galerie

Etude du site et du matériel de Leh Choskor

  • 2017

    Tel que l’exigeait le partenaire du premier quadriennal (ASI), l’année a été dédiée à la préparation d’une monographie consacrée à la Nubra (campagnes 2013 et 2014). L’année 2017 a permis de mettre en place un nouveau partenariat pour le second quadriennal avec le département d’archéologie de l’université HNB Garhwal University (Srinagar, Uttarakhand). Enfin, un diagnostic sur le site de Leh Choskor par une experte en conservation des vestiges archéologiques en terre crue pour établir un plan d’action pour les années à venir, en parallèle aux objectifs de fouilles. En effet, le propriétaire du terrain (la Pethub Khangtsen Education Society, une organisation bouddhique éducative locale) sur lequel se trouvent les vestiges souhaite leur préservation et les rendre accessibles au public notamment en construisant un musée et en créant un parcours didactique protégé sur le site.

    Rapport 5
  • 2018

    Pour répondre au mieux aux exigences exprimées l’année précédente, une partie de la campagne 2018 a été consacrée à la proposition d’un plan d’accessibilité du site au public par la création sur le site d’un parcours qui alliait à la fois les principes bouddhiques (circumambulation des vestiges) et ceux de protection du patrimoine et de pédagogie (panneaux explicatifs). Une étude architecturale des temples et des chortens a été parallèlement menée sur le site. Enfin, l’étude du matériel archéologique fouillé en 2016 et stocké  depuis dans les locaux de l’Archaeological Survey of India à Leh a été entrepris. 

    Le plan d’action alliant archéologie et conservation a été réévalué et adapté pour être mis en place sur 3 années à partir de 2019. En effet, malgré l’obtention d’un permis de fouilles pour l’année 2018 il a été décidé lors d’une réunion impliquant toutes les parties prenantes de repousser le début des opérations jusqu’à l’obtention du titre de propriété du terrain sur lesquels se trouvent les vestiges de Leh Choskor, ceci afin que le programme puisse être appliqué sereinement. 

    L’année 2018 a également été marquée par l’intégration dans les activités de la MAFIL d’un projet dédié à l’art rupestre avec pour objectif d’étudier le peuplement du Ladakh sur le temps long.

    Rapport 6
  • 2019

    A l’été 2019, le Jammu et Cachemire ainsi que le Ladakh sont devenus officiellement deux ‘Territoires de l’Union’, totalement indépendants l’un de l’autre et placés sous l’autorité directe de New Delhi, et donc du gouvernement central.

    Ce changement de politique soudain a conduit à l’annulation de la campagne 2019. Les procédures administratives à suivre pour l’obtention des autorisations nécessaires seront à redéfinir, en consultation avec nos interlocuteurs de l’Institut Français en Inde (IFI). Ces difficultés se sont vues contrebalancées par l’obtention par la directrice française de la mission d’un important financement pour la période 2020-2024 dans le cadre de l’appel à projet (AAP) du dispositif de soutien à la recherche Emergence(s) de la Ville de Paris pour le projet ‘Archéologie de l’Himalaya : culture matérielle et réseaux du passé’, qui s’appuie en grande partie sur les résultats de la MAFIL. 

    Rapport 7
  • 2020

    Les changements politiques survenus au Ladakh en 2019 puis la situation liée à la crise sanitaire du COVID-19 ont prolongé l’inaccessibilité du terrain. Cette période incertaine a également été marquée par l’absence de la co-directrice. La direction temporaire de la mission, côté français, a été confiée au printemps 2020 à Martin Vernier. Dans ces circonstances particulières, ce dernier a décidé de concentrer les efforts de recherche pour l’année 2020 sur le projet dédié à l’art rupestre himalayen qui avait été initié en 2018. 

    Rapport 8
  • Soutiens institutionnels et/ou financiers pour pour le deuxième quadriennal

    La mission a bénéficié de soutiens spécifiques chaque année:

    • Prix Clio pour la recherche archéologique (Palmarès 2018);
    • Fondation des Treilles (Séjour d’études 2018);
    • CRATerre (2017 et 2018);
    • Initiatives de Recherches interdisciplinaires et stratégiques (IRIS) SCRIPTA. Histoires et pratiques de l’écrit de l’université PSL pour le projet Paysages rupestres

CONTACT

MAFHI
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52 rue du Cardinal Lemoine
75005 Paris
France

mafil.project@gmail.com
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